vendredi 15 avril 2011

Les péteux de broue, édito de Mme Carole Beaulieu

Vraiment, y en a qui l’ont! Je parle ici de Carole Beaulieu, rédactrice en chef et éditrice du magazine L’Actualité. Courez à votre kiosque à journaux et mettez la main sur le magazine ou encore, prenez-en connaissance en ligne à l’adresse suivante. Je ne connais pas le papa de madame Beaulieu mais je sais que j’aurais aimé en avoir un d’même. D’ailleurs, j’me demande. Si Châtelaine et les autres magazines particulièrement lus par nous, les femmes, publiaient de tels éditos quand c’est le temps des élections, est-ce que plus de femmes s’intéresseraient à la politique ou est-ce qu’elles iraient voter en plus grand nombre? Est-ce que poser la question, c’est y répondre? En tout cas, M. Beaulieu a de belles raisons d'être fier de sa fille. Bravo Mme Beaulieu!

Pas 'safe' du tout

Je reproduis ici un texte que je faisais suivre plus tôt aujourd'hui sur le blogue de Mme Manon Cornellier, journaliste politique au quotidien Le Devoir.

Madame Cornellier,

J'apprécie beaucoup votre travail et prends autant de plaisir à vous écouter aux Coulisses du pouvoir à Radio-Canada. Quand vous faites référence au mot 'safe' dans votre papier de ce matin, permettez-moi de vous confier l’effet que je ressens quand je vois ou entends M. Harper.

Sa vision du Canada et des Canadiens me fait peur, sa capacité à mentir m'effraie et sa compréhension étroite de ce que nous sommes me tétanise. J'ai toujours été une Québécoise avant d'être une Canadienne, je n'ai pas toujours apprécié les faits et gestes des premiers ministres canadiens, peu importe le parti, mais jamais auparavant, je n'ai craint un homme occupant ce poste de pouvoir. Non, je ne me sens pas 'safe' avec M. Harper au pouvoir et ce, ni en tant que femme, ni en tant que citoyenne québécoise et canadienne.

Se rendre aux urnes aux 18 mois? Les gens du Moyen-Orient y rêvent encore. En ce qui a trait à notre situation, c'est un bien petit prix à payer pour ne pas avoir un gouvernement Harper majoritaire! Ah! Oui, j’oubliais. Certains croient que c’est grâce à M. Harper que le Canada a mieux traversé la crise. Ben, voyons donc. Cela fait bien plus longtemps que le Canada s’est doté de lois et règlements qui régissent notre système bancaire. Et les citoyens savent très bien que c’est en grande partie grâce à cela que nous en sommes là aujourd’hui.

mercredi 13 avril 2011

L'auteur de The Armageddon Factor: The Rise of Christian Nationalism in Canada en entrevue à CBC

Y a-t-il lieu de s’inquiéter à propos de la présence grandissante de la religion au sein du Parlement fédéral et plus spécifiquement du Parti conservateur ? À vous d’en tirer les conclusions suite au visionnement de cette entrevue diffusée à la télévision du réseau CBC en mai 2010. À quelques heures du débat télévisé en français et où les citoyens et citoyennes du Canada doivent se faire une idée en vue du vote du 2 mai 2011, ce reportage s’impose ... Comme le dit le proverbe : une personne avertie en vaut deux.

jeudi 7 avril 2011

Consternant ou évident? Des fous de Dieu chez les conservateurs?

À chaque matin, je reçois l'infolettre du Devoir, auquel je suis abonnée la fin de semaine. Aujourd'hui, attirée par le titre Des fous de Dieu chez les conservateurs?, j'enfonce pour lire l'article complet. Ce n'est pas que je ne peux pas en croire mes yeux à la lecture du papier que signe Hélène Buzzetti mais, de fois en fois, je me dis que c'est pas possible de rester indifférent devant une telle réalité. Diantre! Où vivons-nous? Et dans quel siècle sommes-nous? J'ai été élevée par une mère qui croit en la force de l'univers, à la bonté humaine et à la compassion. Ce sont des valeurs qu'elle a tout fait pour me transmettre, espère-t-elle avec un certain succès. Mais que dire et surtout que faire devant ces fous de Dieu (sans point d'interrogation cette fois) qui croient aveuglement, qui croient que nous incarnons le mal si nous ne pensons pas comme eux? Philosophes et intellectuels du Siècle des Lumières, où êtes-vous? Concitoyens et concitoyennes, je vous en prie, faites-vous entendre. Et surtout, allez voter. Des fois, j'me demande. Ces conservateurs seraient-ils en train de donner le parfait prétexte au Québec de se séparer du Canada? J'ose croire que non mais on pourrait parfois être surpris. En tout cas, à lire cet article, il n'y a rien de consternant mais quelque chose de vraiment évident.

vendredi 1 avril 2011

Démodé, mais pas vintage

Texte publié à la page 41 de la section Opinion dans l'édition du samedi, 2 avril 2011, du quotidien Le Soleil

Démodé, mais pas vintage

Quelle est la différence entre démodé et vintage? On dit démodé lorsqu’on parle d’une chose qui est archaïque, caduque, dépassée, désuète, fossile, moyenâgeuse, obsolète, poussiéreuse, préhistorique, qui a fait son temps, surannée, tombée en désuétude, vétuste. Lorsqu’il s’agit d’une personne, le dictionnaire associe démodé à passée de mode, qu’elle n’est pas dans le coup ou qu’elle est vieux jeu. On associe vintage (qui vient de vin) à quelque chose de millésimé et qui prendrait, au fil du temps, de la valeur. Maintenant que je saisis un peu mieux le sens de ces deux mots et la différence qui les caractérise, je comprends pourquoi M. Harper me semble démodé... mais pas vintage.